L'écologie est devenue un luxe. Le G8 s'assied dessus

Le G8 a mis le populaire sujet du réchauffement climatique à l'ordre du jour. Mais, "les leaders de l'Europe

occidentale sont les derniers à découvrir que le bavardage sur le changement climatique est gratuit, mais que les réglementations d'émission de dioxyde de carbone sont coûteuses", tel est le commentaire peu flatteur du Wall Street Journal daté de lundi dernier.

Par Simone Wapler, 08 juillet 2009

L'éditorialiste estime que de gros investissements contre un bénéfice incertain est juste ce dont des économies en récession n'ont pas besoin.

L'Allemagne, très antinucléaire, croyait dur comme fer aux énergies alternatives et renouvelables. Elle a subventionné cette industrie au point de créer une véritable bulle qui a explosé en septembre 2008 : ainsi, l'indice Solex est passé de 150 à moins de 50. L'Allemagne a malgré tout décidé de prolonger ses subventions au secteur. Mais l'Australie et la Nouvelle-Zélande y ont renoncé.

Obama s'est lui aussi laissé fasciner par le soleil et a mis 160 milliards de dollars sur la table dans son plan de relance N°1.

Mais l'écologie, c'est un truc de riches. Economies en récession et déficits abyssaux sont maintenant les deux caractéristiques des membres du G8. Plus de 114 % du PIB en moyenne en 2014 (voir graphique ci-dessous).

 

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